Livarot

Retour gagnant pour le chanteur et enfant du pays, Pascal Périz

Pendant près d’une heure et demie, Pascal Périz a séduit le public, avec des textes forts. Il signait là son retour sur scène après cinq ans d’absence.

Il a rempli les palais des sports et les salles des Zénith, mais au cinéma du Parc, Pascal Périz avait un trac fou. « C’est un petit gars de chez nous. Il a choisi notre ville pour démarrer sa carrière solo », a lancé le président de l’Omac, Philippe Guillemot.

Dans la salle, as famille venue en nombre pour le soutenir et des fans de la première heure. Car l’ex-chanteur des Pow wow se lançait là un challenge pas franchement évident : repartir avec de nouvelles compositions, seul à la guitare, lui qui n’était pas monté sur scène depuis cinq ans.

Du manège de bois de son enfance à ses amours perdues, le compositeur du « Chat » a montré qu’il a toujours la même patte.

Des mots justes sur des textes ciselés, Pascal Périz chante la vie avec ses hauts et ses bas, un peu à l’image de son parcours d’artiste. Comme un autre grand, il avoue : « Je suis fan, de ce petit pour de femme », pour saluer la naissance de sa fille, Léa.

Pour le chanteur, la famille n’est jamais bien loin. Il invite son neveu, le jeune guitariste Florent Héraud à monter sur scène.

Dans un texte émouvant, « L’oiseau », Pascal évoque la mémoire de son père, disparu l’an passé. « Il m’a apporté l’amour de la musique, l’amour des mots. »

A la guitare, Pascal reprend enfin « Le lion est mort ce soir », pour le plus grand plaisir du public. Les spectateurs seront d’ailleurs gâtés, puisqu’Alain Chennevière, un autre Pow wow, monte sur scène pour reprendre « Le Chat », comme à la belle époque. Ils n’ont pas chanté ensemble depuis quatre ans, mais la magie opère toujours.

Après plusieurs rappels et des applaudissements nouris, Pascal Périz s’en est allé. Il éteint la bougie sur scène mais la flamme intérieure est intacte. Ses nouvelles compositions ont séduit le public. La force des textes, le charme de la voix. « Quand pourra-t-on trouver ces chansons dans les bacs », pouvait-on entendre à l’heure de signer des autographes.

Car c’est là la deuxième étape : convaincre maintenant une maison de disques...

Christian Liégard
Ouest France - 23 septembre 2003

 


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