Quatre


  1. Marie-Jeanne
  2. Zombies dans Paris
  3. Love me, please, love me
  4. Day oh
  5. Le chat
  6. Dreaming
  7. Et que Dieu me damne
  8. Le lion est mort ce soir
  9. Le bois mort
  10. Hey !
  11. Allongé sur mon sampan
  12. Tu me manques parfois
  13. L'oasis
  14. Devenir cheyenne
  15. Une autre ville
  16. Dis-le-moi en face
  17. Mama
  18. Run on
  19. Le poisson dans la vitrine
  20. Le pont Mirabeau
Fiche technique

Marie-Jeanne
(Gentry-Thomas-Rivat)

C'était le quatre juin, le soleil tapait depuis le matin
Je m'occupais de la vigne et mon frère chargeait le foin
Et l'heure du déjeuner venue, on est retourné à la maison
Et notre mère a crié de la cuisine: "Essuyez vos pieds sur l'paillasson"
Puis elle nous dit qu'elle avait des nouvelles de Bourg-les-Essonnes
Ce matin Marie-Jeanne Guillaume s'est jetée du pont de la Garonne

Et mon père dit à ma mère en nous passant le plat de gratin :
"La Marie-Jeanne, elle n'était pas très maligne, passe-moi donc le pain.
Y'a bien encore deux hectares à labourer dans le champ de la canne."
Et maman dit: "Tu vois, quand j'y pense, c'est quand même bête pour cette pauvre Marie-Jeanne
On dirait qu'il n'arrive jamais rien de bon à Bourg-les-Essonnes
Et voilà qu'Marie-Jeanne Guillaume va s'jeter du pont de la Garonne"

Et mon frère dit qu'il se souvenait quand lui et moi et le grand Nicolas
On avait mis une grenouille dans le dos de Marie-Jeanne un soir au cinéma
Et il me dit: "Tu te rappelles, tu lui parlais ce dimanche près de l'église
Donne-moi encore un peu de vin, c'est bien injuste la vie
Dire que j'l'ai vue à la scierie hier à Bourg-les-Essonnes
Et qu'aujourd'hui Marie-Jeanne s'est jetée du pont de la Garonne"

Maman m'a dit enfin: "Mon grand, tu n'as pas beaucoup d'appétit
J'ai cuisiné tout ce matin, et tu n'as rien touché, tu n'as rien pris
Dis-moi, la soeur de ce jeune curé est passée en auto
Elle m'a dit qu'elle viendrait dimanche à dîner... oh! et à propos
Elle dit qu'elle a vu un garçon qui t'ressemblait à Bourg-les-Essonnes
Et lui et Marie-Jeanne jetaient quelque chose du pont de la Garonne"

Toute une année est passée, on ne parle plus du tout de Marie-Jeanne
Mon frère qui s'est marié a pris un magasin avec sa femme
La grippe est venue par chez nous et mon père en est mort en janvier
Depuis maman n'a plus envie de faire grand-chose, elle est toujours fatiguée
Et moi, de temps en temps j'vais ramasser quelques fleurs du côté des Essonnes
Et je les jette dans les eaux boueuses du haut du pont de la Garonne
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Zombies dans Paris
(A.Chenneviere/Mauge Junior)

Il y a des zombies dans Paris
Qui sortent de leur trou quand revient la nuit,
Il y a des zombies dans Paris
Rien n'est plus pareil quand ils ont fini

On peut les voir sur les grands boulevards,
Oui mais il faut vraiment le vouloir,
Ils sont discrets et rasent les trotoirs
Un beau jour ils raseront le petit square.

Et ils démolissent rue du Bac, Place de Clichy,
Et de la rue des Dames à la maison de la Radio,
Et de Bastille jusqu'à Pigalle
Il y a des zombies dans Paris.

Où est le bistrot du coin de la rue ?
Hier encore moi j'y suis venu,
Et ce matin je n'ai rien reconnu,
Pas de doute les zombies sont revenus.

Un très vieux zombie dit à un tout petit :
"Tu vois quand comme toi j'étais tout petit,
Paris ressemblait encore à Paris,
Je me demande si ça n'était pas plus joli !"

Et ils démolissent rue du Bac, Place de Clichy,
Et de la rue des Dames à la maison de la Radio,
Et de Bastille jusqu'à Pigalle
Il y a des zombies dans Paris.

Il y a des zombies dans Paris,
On murmur qu'ils se cachent à la mairie,
Du nord au sud zombies dans Paris,
Ho ho ho yeh, yeh, yeh !

Mais les zombies aiment tellement le progrès,
Les zombies ont tellement de bonnes idées,
Qu'un beau matin ils ont décidé
Que bientôt tout Paris disparaît !

Et ils démolissent rue du Bac, Place de Clichy,
Et de la rue des Dames à la maison de la Radio,
Et de Bastille jusqu'à Pigalle
Il y a des zombies dans Paris.
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Love me, please love me
(M.Polnareff-F.Gerald/M.Polnareff)

Love me, please love me
Je suis fou de vous
Pourquoi vous moquez-vous chaque jour
De mon pauvr’amour?

Si j’en crois votre silence
Vos yeux pleins d’ennui
Nul espoir n’est permis
Pourtant, je veux jouer ma chance
Même si, même si
Je devais y brûler ma vie

Love me, please love me
Je suis fou de vous
Mais vous, vous moquerez-vous toujours
De mon pauvr’ amour?

Devant tant d’indifférence
Parfois j’ai envie
De me fondre dans la nuit
Au matin je reprends confiance
Je me dis, je me dis
Tout pourrait changer aujourd’hui

Love me, please love me
Je suis fou de vous
Mais vous, vous moquerez-vous toujours
De mes larmes d’amour ?
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Day oh
(Burgie/Attaway)

Day-o, day-ay-ay-o
Daylight come and he wan' go home
Day, he say day, he say day, he say day, he say day, he say day-ay-ay-o
Daylight come and he wan' go home

Work all night on a drink a' rum
Daylight come and he wan' go home
Stack banana till the morning come
Daylight come and he wan' go home
Come, Mr. Tally mon, tally me banana
Daylight come and he wan' go home
Come, Mr. Tally mon, tally me banana
Daylight come and he wan' go home

It's six foot, seven foot, eight foot, BUNCH !
Daylight come and he wan' go home
Six foot, seven foot, eight foot, BUNCH !
Daylight come and he wan' go home

Day-o, he say day-ay-ay-o
Daylight come and he wan' go home
Day, he say day, he say day, he say day, he say day, he say day
Daylight come and he wan' go home

A beautiful bunch a' ripe banana
Daylight come and he wan' go home
Hide the deadly black tarantula
Daylight come and he wan' go home

It's six foot, seven foot, eight foot, BUNCH !
Daylight come and he wan' go home
Six foot, seven foot, eight foot, BUNCH !
Daylight come and he wan' go home

Day-o, day-ay-ay-o
Day, he say day, he say day, he say day, he say day, he say day-ay-ay-o
Daylight come and he wan' go home
Daylight come and he wan' go home

Work all night on a drink a' rum
Daylight come and he wan' go home
Stack banana till the morning come
Daylight come and he wan' go home
A beautiful bunch a' ripe banana
Daylight come and he wan' go home

Day-o, he say day-ay-ay-o
Daylight come and he wan' go home
Day-o, he say day-ay-ay-o
Daylight come and he wan' go home
Day-o, he say day-ay-ay-o
Daylight come and he wan' go home

Day-o, day-ay-ay-o
Day, he say day, he say day, he say day, he say day, he say day-ay-ay-o
Daylight come and he wan' go home
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Le chat
(A.Chenneviere/B.Pierre/P.Periz/A.Mouici)

Moi vouloir être chat
Me frotter contre tes bas
Je me ferai angora
Pour me blottir dans tes bras
Je te jure j'boirai plus
Que du lait je n'aime plus
La vodka
Moi vouloir être chat
Tous les soirs quand je te vois

Moi vouloir être chat
Retrouver sur les gouttières
Mes copines de litière
Prendre des mines chafouines
Me lécher les babines
Quand viennent tes copines
Moi vouloir être chat
Et ne risquer de tes doigts
Que leurs caresses sur moi

Moi vouloir être chat
Quand dehors il fait froid
Attendre mon repas
Tapi au creux de tes draps
Si un jour tu préfères
A mes félines caresses
Les canines d'un chien en laisse
Tu ne comptes pas sur moi
Pour dormir sur le sofa
Je te montrerai de quoi
Est capable un gros chat
A ce jeu là je suis le roi
Et la souris ce sera toi
Et la souris ce sera toi
Et la souris ce sera
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Dreaming
(A.Chenneviere/B.Pierre/P.Periz/A.Mouici)

It feels just like a dream
And I know just what you mean
You feel jsut like a queen
A queen still in her teens

But if the flowers are gone for so long
Nothing can keep you from singing this song

Those where the flower days
When everybody loved you
Those where your glory days
And skies were oh so blue

But if the flowers are gone for so long
Nothing can keep you from singing this song

Dream, I just wanna hold on to my dream
There's no other way out I believe
Sail across the ocean of my fear
Gotta make it real in my heart

It feels just like a dream
And I know just what you mean
You feel jsut like a queen
A queen still in her teens

But if the flowers are gone for so long
Nothing can keep you from singing this song

Dream, I just wanna hold on to my dream
There's no other way out I believe
Sail across the ocean of my fear
Gotta make it real in my heart

There's no clouds on my soul
(There'll be no dark clouds)
No rain will fall when I cry
(And you won't cry)
Gotta make it real in my heart
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Et que Dieu me damne
(B.Pierre/A.Chenneviere)

Et que Dieu me damne
Si je tombe les armes,
Oh que Dieu me damne
Si je perds mon âme

Jouer le jeu, risquer de voir un jour
Mourir le feu,
Renoncer peu à peu à tous ses voeux
Puis renier ceux qui continuent à porter
Au fond des yeux,
Cette étrange étincelle tombée des Cieux

Que Dieu me damne
Si je tombe les armes,
Si je perds mon âme,
Pour des chateaux de sable,
Et que quelqu'un me donne,
Pour mieux sécher mes larmes,
Un peu de sa flamme

J'en appelle à tous les mystères,
Aux magies des peuples de la terre,
A la bonne volonté de ceux
Qui prétendent tutoyer les Dieux;
A l'heure où meurent les couleurs,
Est-ce du remords, de la peur,
Je voudrais faire machine arrière

Alors que mon Dieu me damne
Si je baisse les armes,
Pauvre diable d'homme,
Pour tomber sous le charme,
D'une fausse flamme,
Qui séchera mes larmes...
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Le lion est mort ce soir
(A.Santon/H.Peretti/P.Cambell/GD.Weiss/Adapt.H.Salvador)

Dans la jungle terrible jungle
Le lion est mort ce soir
Et les hommes tranquilles s'endorment
Le lion est mort ce soir

Wimboe wimboe wimboe

Tout est sage dans le Village
Le lion est mort ce soir
Plus de rage plus de carnage
Le lion est mort ce soir

wimboe wimboe wimboe

L'indomptable le redoutable
Le lion est mort ce soir
Viens ma belle viens ma gazelle
Le lion est mort ce soir

Wimboe wimboe wimboe

Dans la jungle terrible jungle
Le lion est mort ce soir
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Le bois mort
(A.Chenneviere/B.Pierre/P.Periz/A.Mouici)

A minuit c'est le lit qui s'ennuie et gémit
Le plancher du grenier répond à l'escalier
Et d'écho en écho, la maison toute entière
Est parcourue de mots qui envahissent l'air

Les cicatrices rondes des planches du buffet
Laissent couler encore un sang d'ambre dorée

Le bois mort bouge encore dans la maison qui dort
Le bois mort vit toujours et fait mille discours

La clarière était grande, et la forêt profonde
Mais déjà dans la lande, se rapprochait le monde
L'homme armé de la hache, l'homme armé de la scie
Etait dur à la tâche, mais vulnérable aussi

Plus d'un est mort là-bas de n'avoir pas compris
Qu'une forêt qu'on abat se défend, se méfie

Le bois mort bouge encore dans la maison qui dort
Le bois mort vit toujours et fait mille discours
L'horloge ne sonne plus depuis que l'homme est mort
Les heures ne comptent plus pour le bois qui se tord

Les portes ne s'ouvrent plus, les volets sont cloués
Mais si tu veux entrer, assied-toi et écoute
Ecoute chuchoter le chêne centenaire
Qui raconte les feuilles et la vie au grand air

Pendant que lentement retombe la poussière
Comme dans un enterrement, les pelletées de terre

Le bois mort bouge encore dans la maison qui dort
Le bois mort vit toujours et tiens mille discours
Et le supplice immonde des branches du noyer
Toujours se commémore, mais comment l'oublier ?
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Hey !
(A.Chenneviere/B.Pierre/P.Periz/A.Mouici)

Hey ! Venez écouter
Le chant des derniers
Premiers hommes
Qui vont s'en aller
Hey ! Regardez les
Les danseurs sont maquillés
Et le sol va trembler

Hey ! Du fond de la nuit
Le choeur des guerriers
S'élève pour chanter la paix
Hey ! Venez écouter
Son écho va résonner
Jusqu'à nos cités

Hey petit massaïs
Pourquoi tu défailles !
Hey petit papoose
Pourquoi t'as le blues

Hey ! Devant la forêt
La grande forêt qui brulait
Il se sont levés
Hey ! Tous les tambours
Des tribus désabusées
Ce soir vont vibrer

Hey petit lama dis moi où t'as mal
Hey petit papoose pourquoi t'as le blues
Pourquoi t'as le blues

Hey ! Venez danser
Les nomades sédentarisés
Les guerrier déplumés
Hey ! Venez chanter
Les peuplades déplacées
les chasseurs désarmés

Hey petit kabyle tu montes à la ville
Hey petit papoose
Pourquoi t'as le blues (x3)
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Allongé sur mon sampan
(A.Chenneviere/B.Pierre/P.Periz/A.Mouici)

Allongé sur mon sampan, je vois le temps s'enfuir mais l'avenir
Me réserve encore de nombreux moments de plaisir
Sur mon bateau millénaire qui descend la rivière aux souvenirs
Je dis bonjour au Bouddha qui veille sur les rizières

Et si des hommes, j'étais le dernier
Je sais qu'un beau jour, je devrais rendre les clés
En attendant ce jour, pourquoi me presser
Dans la nuit étoilée, j'entends le fleuve couler

Allongé sur mon sampan, j'ai vu mourir des rois et des empires
Ni l'or, ni l'amour des femmes n'ont sû me retenir
J'ai vu des villes englouties, des armées endormies dans la poussière
Ooh je connais des secrets que je ne peux vous dire

Et si des hommes, j'étais le dernier
Je sais qu'un beau jour, je devrais rendre les clés
En attendant ce jour, pourquoi me presser
Dans la nuit étoilée, j'entends le fleuve couler

Allongé sur mon sampan, je peux me souvenir, j'étais vizir
Chercheur d'or, esclave, seigneur, mais tout ça va finir

Et si des hommes, j'étais le dernier
Je sais qu'un beau jour, je devrais rendre les clés
En attendant ce jour, pourquoi me presser
Dans la nuit étoilée, j'entends le fleuve couler

Allongé sur mon sampan, je vois la mer venir...
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Tu me manques parfois
(A.Mouici-B.Pierre/A.Mouici)

Je sens en moi, comme un vide une absence
Des couleurs denses, de ciels immenses.

Je vois en toi, la délivrance
Un peu de moi de mon essence.

Tu me manques parfois, comme ce soir,
Comme ce soir
Tu viens comme moi d'une autre histoire,
D'une autre histoire.

J'ai dans la tête un bout de la planète,
J'ai dans le coeur sa musique qui m'entête.

Oh baby habiti, dis-moi, Habiti ma chérie,
Dis-moi dans quel pays apaiser ma vie ?

Tu me manques parfois, comme ce soir,
Comme ce soir
Tu viens comme moi d'une autre histoire,
D'une autre histoire.

Tu me manques parfois, comme ce soir...
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L'oasis
(B.Pierre)

Après avoir foulé les dunes
Du sol poussiéreux de la Lune,
Et n'avoir quand vient le matin
Qu'un peu de sable entre les mains;
Comprendre que l'univers existe
Dans ce petit grain de silice.

Abandonner sur la rive
Ses rêves de chercheurs d'or, d'améthyste,
Réapprendre à lire les signes
Que l'amour laisse sur la piste.

Poser les costumes de lumière
Ecouter le chant des sirènes,
Renoncer au sang des arènes,
Lâcher l'ombre pour l'astre solaire;

Et puis regagner la ville,
En étant de son coeur l'alchimiste,
Sur un chemin qu'on devine
Mener tout droit à l'oasis;

Et puis regagner la ville,
Sahant qu'à l'homme rien ne résiste,
Quand il sait lire les signes, quand il sait lire les signes,
Que l'amour laisse sur sa piste.

Abandonner sur la rive
Le petit homme en dérive,
Il faudra bien qu'il arrive,
A trouver l'amour sur sa piste.
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Devenir Cheyenne
(A.Chenneviere/B.Pierre/P.Periz/A.Mouici)

Ce chant de guerre qui monte sur la ville
Comme une prière à la lune qui brille
Rappelle à ceux qui dorment derrière les grilles
Qu'on peut toujours même si c'est pas facile

Devenir Cheyenne
Combattre quand même
Devenir Cheyenne
Regagner les plaines

Je veux te prendre au feu de mes tortures
Je veux te faire comprendre tout ce que j'endure
Je veux t'apprendre les signes, les peintures
Qui protègent mieux que toutes les armures

Devenir Cheyenne
Combattre quand même
Devenir Cheyenne
Regagner les plaines

Tu peux aussi quand la vie te malmène
Pousser le cri et devenir Cheyenne
Oublie les plumes, oublie les mocassins
Pas besoin de costume pour devenir indien

Devenir Cheyenne
Combattre quand même
Devenir Cheyenne
Regagner les plaines
Combattre quand même
Et briser ses chaînes
Devenir Cheyenne
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Une autre ville
(B.Pierre/P.Periz)

Vingt ans et traîner tes quartiers
Triste et rageur Petit Poucet,
Quand les cailloux que je lançais
N'avaient pas toujours des idées,
Tout ça n'a plus maintenant
Vraiment d'importance.

Devant le soleil qui décline
Doucement ma colère d'incline,
Ou tout simplement est-ce le temps
Pour moi de devenir patient,
Tout ça n'a plus aujourd'hui
Vraiment d'importance.

J'ai trop souvent frappé mes poings,
Sur les murs du petit matin,
Quand la nuit retire ses mirages,
Et qu'il ne reste que la rage,
Pour ne pas rêver à présent,
De pas grand chose finalement,
D'une autre ville,
D'une autre ville,

Aux trotoirs d'Asie éventrés
Par des racines de peuplier,
De routes aux pavés épicés
D'enfant rois de nouveaux quartiers,
Pour moi cela aujourd'hui
A de l'importance.

Un cracheur de feu dans la nuit
Allume un dernier réverbère,
Ce n'est qu'un détail, un mystère
Mais je me nourris de magie,
De rêve il en faudrait vraiment
Pour quelle puisse vivre maintenant

Je ne veux pas fêter l'an 2000
Avec toutes ces peurs ridicules,
Je veux que la lune nous sourie,
Comme une mère à ses enfants,
Je veux une cité mosaïque,
Où rayonnent toutes les musiques..
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Dis-le-moi en face
(A.Chenneviere-B.Pierre/Priestman)

A mon fils qui s'endort
Que pourrais-je dire,
Qu'il nous faut refaire
Le chemin de nospères,
La route à l'envers ?

Pour mon fils qui s'endort
Me faudra-t-il fuir ?
Craindre pour sa vie,
Le cacher la nuit,
Au matin partir ?

Alors dis-moi quelle est la loi,
Oh donne-moi le nom des anges qui veulent cela...
Dis-le-moi en face,
Oh dis-le-moi en face

Pour mon fils qui s'endort
Comment vois-tu la chose ?
Partir vers le brouillard,
Sur le quai d'une gare,
Le coeur qui explose;

Et si tu m'en veux simplement pour un peu de bleu
Que je n'ai pas dans les yeux...
Dis-le-moi en face,
Oh dis-le-moi en face

Combien faut-il aux hommes de sang sur leur histoire ?
Pourquoi faut-il toujours qu'un homme ranime la flamme noire ?

A mon fils qui s'éveille
Je voudrais lui dire,
Une fleur jetée,
Comme une main tendue
Un jour de soleil
Il y a des anges, il y a des hommes,
Des rois et même des lois qui refusent cela,
Et si tu m'en veux simplement pour un peu de bleu
Que je n'ai pas dans les yeux...
Regarde-le, regarde-moi et si vraiment
Nous sommes trop différents pour toi

Dis-le-lui en face
Oh dis-le-moi en face
Dis-le nous en face...
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Mama
(A.Chenneviere/B.Pierre/P.Periz/A.Mouici)

Les deux pieds dans la poussière
Envie de regarder en arrière
Comme tes frères partis hier
Tu as quitté la terre de tes frères

Ma... Ma... Ma... Ma

Par delà des déserts, bien plus loin
A des années lumière
Tu ne penses qu'au sourire de celle
Qui regarde tous les jours vers la mer

Ma... Ma... Ma... Ma

Sous la lumière des néons,
Dans cette ville où tu es différent
Tu repenses à cette chanson
Qu'elle chantait quand tu étais enfant

Ma... Ma... Ma... Ma

Elle attend mais le temps, chaque instant
Rapproche le moment, où il ne sera plus temps
Pour la mère revoir son enfant
A qui elle chantait quand soufflait le vent

Ma... Ma... Ma... Ma
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Run on
(Domaine public)

You may run on for a long time
Run on for a long time,
Run on for a long time
Let me tell you God almighty gonna cut you down

Go tell that long tongued liar, oh well well
Go tell that midnight rider, oh well well
Tell the gambler, rambler, back-biter
Tell them God almighty gonna cut you down

Stop God almighty let me tell you the news
My head's been wet with the midnight dews
Coming down on my bended knees
Talking to the man from Galilee
My God spoke and he spoke so sweet
I thought I heard the shuffle of angel's feet
He put one hand upon my head
Great God almighty let me tell you what he said

Go tell that long tongued liar, oh well well
Go tell that midnight rider, oh well well
Tell the gambler, rambler, back-biter
Tell them God almighty gonna cut you down

You may run on for a long time
Run on for a long time,
Run on for a long time,
Let me tell you God almighty gonna cut you down

You may throw your rock and hide your hand
Working in the dark against your fellow man
As sure as God made the day and the night
What you do in the dark will be brought to the light
You may run and hide, slip and slide
Trying to take the mote from your neighbour's eyes
As sure as God made the rich and poor
You gonna reap just what you sow

You may run on for a long time
Run on for a long time,
Run on for a long time
Let me tell you God almighty gonna cut you down
Go tell that long tongued liar, oh well well
Go tell that midnight rider, oh well well
Tell the gambler, rambler, back-biter
Tell them God almighty gonna cut them down

Some people go to church just to sit in the fire
Trying to make a date with the neighbour's wife
Brother let me tell you as sure as you're born
You better leave that woman alone
Because one of these days mark my word
You think that brother is going to work
And you'll sneak up and knock on that door
That's all brother you'll knock no more

You may run on for a long time
Run on for a long time,
Run on for a long time
Let me tell you God almighty gonna cut you down
Go tell that long tongued liar, oh well well
Go tell that midnight rider, oh well well
Tell the gambler, rambler, back-biter
Tell them God almighty gonna cut them down
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Le poisson dans la vitrine
(A.Chenneviere/B.Pierre/P.Periz/A.Mouici)

Le poisson dans la vitrine attend toute la semaine
Le samedi, il s'allumine pour séduire les parisiennes
Il est rouge avec du vert, il n'a jamais vu la mer
Il entend quand le vent, sur la plage devient méchant

Le poisson dans la vitrine, a vu ses amis partir
La poupée en coquillage, le bateau dans la bouteille

Ils l'ont quitté pour toujours, bientôt ce sera son tour
Il attend... depuis longtemps,
Mais n'amuse plus les enfants
Tip Tap Toudie...

Le poisson dans la vitrine, ne s'allume pas ce soir
Sa lumière je le devine, pour toujours fait place au noir

Et la poussière qui s'entasse, bientôt recouvre la place
De son amie.. la poupée
Que je t'avais achetée
Da Bou Di Di Dou Dé...

Le magasin de la plage est fermé pour une année
Bientôt viendront les nuages, bientôt la fin de l'été

Le bateau pour l'Angleterre est déjà loin sur la mer
Le poisson rouge et vert
Reste seul sur l'étagère

Tip Tap Toudie...
Tip Tap Toudie...
Wouh Whouh...
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Le pont Mirabeau
(Appolinaire)

Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine

Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse

Vienne la nuit, sonne l'heure
Les jours s'en vont, je demeure

L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va comme la vie est lente
Et comme l'espérance est violente

Vienne la nuit, sonne l'heure
Les jours s'en vont, je demeure

Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
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Fiche technique

Merci à :
Yvo Abadi (Batterie et percussions)
Jacques Bastello (Guitare)
Patrick Giraud (Basse)
Mohamed Chemleckh (Guitare sur Marie-Jeanne)
Olivier Lanneluc (Claviers)

A bientôt
Pow woW
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